MISSION DE LA FONDATION VISSIN A COBLY : QUELQUES DOLEANCES DES HABITANTS
« Bourepota ! » (La maison de la paix). Tel est le nom du village qui a accueilli les émissaires de la Fondation VISSIN du 07 au 09 mai 2019 pour la phase pilote du projet ‘’FEMME EPANOUIE, FOYER CONSOLIDÉ ’’, dans la commune de Cobly. Le but de cette mission, comme déjà souligné, était de doter les femmes sinistrées, d’une activité créatrice de revenus en les appuyant financièrement. Cependant, sur le terrain, la délégation de la Fondation a identifié quelques besoins dont la satisfaction s’avère urgente pour garantir une condition de vie assez confortable pour la population installée sur ce site. Si déjà au cours des échanges, des doléances de la part des sinistrés ont été enregistrées, une descente dans l’EPP de Bourepota, a permis à la Directrice Exécutive Gloria Teka et à sa suite de constater qu’il n’y a qu’une seule salle de classe pour trois groupes pédagogiques (CI, CP et CE1). Autrement dit, il y a un manque d’infrastructures scolaires, ainsi que de personnel enseignant.
L’autre problème souligné par la communauté peule de Bourepota, victime de violences, est l’électricité. On remarque dans ce village très isolé qu’il ne dispose pas de l’électricité. Un jeune natif conscient de la situation a initié un projet d’éclairage grâce aux panneaux solaires. Certes, il ne dispose pas encore de moyen financier afin de démarrer ce projet qui, certainement, fera du bien à la communauté.
Une chose est de disposer d’un toit pour pouvoir s’abriter, mais une autre est d’équiper son environnement immédiat pour s’assurer d’une meilleure condition de vie. Bourepota a besoin de l’électricité, d’infrastructures scolaires, sanitaires et de loisirs. C’est le lieu de saluer les efforts consentis par les différentes institutions et organisations pour permettre à ces milliers de déplacés sur ce nouveau site d’accueil, de mieux vivre. Mais, ‘’tant qu’il reste à faire, rien n’est fait’’, dit-on. Nous estimons qu’il reste beaucoup à faire. C’est pour cette raison que nous portons ces doléances à l’attention des bienfaiteurs, des organisations sociales et humanitaires, ainsi que des partenaires techniques et financiers. Agissez pour le bien de ces populations, en particulier des femmes et des enfants.
Le social, c’est également la construction des centres de santé et de loisirs, des infrastructures énergétiques pour le bien-être de la population. On peut être pauvre et aider plus pauvre que soi ! Alors, allons au secours de la communauté peule de Bourepota.
Wilfried AGOUNDJEKPO/DP
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